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Un chemin de renoncement et de transformations

Je vous ai souvent évoqué que pour ouvrir notre conscience corporelle et par analogie spirituelle. Il fallait développer notre capacité d’ouverture.
Je vous ai évoqué quelquefois, que le chemin du Qi-Gong peut nous amener à des choses difficiles à traverser, des ébranlements, des transformations.
Ces ébranlements sont parfois nécessaires, on déstructure pour restructurer autrement.
Nous fonctionnons tous sur une structure, parfois souple, parfois plus rigide. Ce qui facilite le chemin c’est de savoir passer d’un mode à un autre facilement, sans accroc.
Ces phases de déstructurations, remise en causes personnelles, travail thérapeutique ne peuvent être valables qu’à partir du moment où elles ne nous enfoncent pas dans un niveau énergétique faible, sinon c’est de la déstructuration permanente. Il est très facile de comprendre que l’on ne peut pas faire de la démolition en permanence. Il faut s’appuyer sur nos ressources et engager ce genre de travail de spéléologie intérieur lorsque nous en avons l’énergie.

Ce qui rend les choses difficiles, c’est l’agrippement à nos fonctionnements habituels, nos schémas de répétition, qui nous mène parfois à des écueils, des impasses. Et malgré cela nous ne savons pas faire autrement et nous y revenons.

Les humains, nous sommes complexes, on essaye de faire du commun avec du multiple, du différent avec du semblable. Pour moi, ce fond commun c’est notre part sensible et fragile. Etre face à nos fragilités nous rend vulnérable et en même temps tellement plus perceptif. Pour recevoir autant d’informations, le taux vibratoire doit s’intensifier, je le formule comme cela, c’est un ressentis personnel. Plus l’on se rend sensible, plus le Qi se fait sentir.

Je vous parle souvent d’un chemin d’humilité qui demande à prendre soin du petit, prendre soin du vivant en nous et autour de nous.

Ce chemin du Qi-Gong, du vivant nous amène à des prises de conscience, à du changement.
Pour que les choses puissent changer, il nous faut renoncer à certaines choses. Le renoncement et le lâcher prise ne sont pas aisées.
Ce contact avec cette fragilité, nous amène à percevoir nos limitations, et c’est ça qui est difficile sur le plan humain, celui de nos relations.
Le renoncement et l’acquiescement sont une piste.

Lorsque l’on cultive ces deux aspects, nous trouvons alors une force de soutien puissante en nous même et au sein du collectif, et je crois que l’on peut appeler cela de l’amour.